Vous acceptez les adultes dans vos cours ?

Bonjour les apprentis-musiciens,

Ça faisait longtemps que je n’étais pas venu sur mon blog ! Eh oui, la rentrée m’a pas mal accaparé, comme vous d’ailleurs je suppose. Et j’ai entendu cette question dans ma recherche de cours privés : « Vous acceptez les adultes dans vos cours ? »

Je dois dire qu’elle m’a surpris cette question ! Mais oui, bien sûr j’accepte les adultes !! Et même je pense que la formule cours privés et parcours personnalisé est ce qui leur convient le mieux.

En effet, les adultes se font souvent refuser l’accès aux conservatoires et écoles de musique, faute de place disponible. Dans ces établissements, on choisit bien souvent de privilégier les enfants et ados, et pour les adultes, c’est selon les places restantes. Surtout s’ils sont débutants !

D’abord à partir de quel âge est-on « adulte » ? À partir de 18 ans. Un peu arbitraire, mais ça fournit un bon repère. C’est bien l’âge où, bac en poche, on commence à construire sa vie professionnelle future, bref qu’on entre dans la vie adulte n’est-ce pas ?

Et jusqu’à quel âge peut-on prendre des cours ? Jusqu’à tant… qu’on est vivant ! Les neurosciences l’ont confirmé : il n’y a pas d’âge limite pour aborder un instrument et une pratique musicale. L’apprentissage est bon pour le cerveau et pas que pour le cerveau ! Si vous êtes un adulte « rouillé » qui souhaitez vous y remettre, les choses reviennent petit à petit, ne vous inquiétez pas. En résumé, pas de croyance limitante dans ce domaine !

Bien souvent, les plus motivés de mes élèves sont les adultes. Et ils n’attendent pas tous la retraite pour s’y mettre : certains aménagent leur temps de travail et leur vie familiale pour pouvoir suivre des cours. Ils arrivent même à travailler entre les cours, alors que ce n’est pas facile a priori, entre le boulot, les couches-culottes ou le taxi pour les activités des enfants ! Belle détermination !

Et puis les adultes aiment la relation personnalisée avec leur professeur, ils aiment en toute liberté lui poser les questions qui les taraudent, discuter à cœur ouvert. Cette relation leur fait gagner de la confiance en soi, qui souvent leur manque. Les échanges sont donc riches, pas « scolaires » ni routiniers ! (Au passage, c’est le pied pour un prof !)